L'ÉCRITOIRE SÉGALINE

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LE RÔLE DE L'ÉCRIVAIN PUBLIC


crivain public à Rome

 

 

Depuis les origines de ce beau métier, l’écrivain public a été comme le trait d’union entre les individus et les nécessités administratives ou sociales. Aujourd’hui, cette profession est plus que jamais nécessaire puisqu’elle répond à une demande d'aide à l'écriture.

 

Si la correspondance est une des activités principales de l’écrivain public, elle n’est pas la seule. En effet, la maîtrise des différents types d’écrits donne au professionnel une palette d’outils qui le rend polyvalent et lui offre différentes possibilités d’exercer son art. De plus, grâce aux technologies de la communication et de l'information, l'écrivain public contemporain peut développer un large éventail de services rédactionnels : documents administratifs, courriers personnels, discours, faire-parts, pages Web, biographies, récits de vie, textes littéraires, correction, réécriture, etc. Il peut aussi animer des ateliers d'écriture ou assurer des permanences au sein d'associations ou dans les mairies. Il sait s'adapter à la demande, aussi bien pour le compte des particuliers, des entreprises que des collectivités locales, afin de leur permettre de communiquer de manière efficace.

 

 
 

HISTOIRE DE LA PROFESSION

Femme écrivain public


 

 

Dès l'Antiquité, les scribes égyptiens dépliaient leur écritoire sur les places publiques et rédigeaient toutes sortes de documents.

En France, au XIIIe siècle, l’explosion des échanges commerciaux, la multiplication des nouveaux métiers, le développement des administrations royales et locales, créent un besoin que remplit l’écrivain public qui rédige alors accords, contrats et lettres.

En 1280, Paris compte plus de 60 « Écrivains pour le public », qui se tiennent aux abords du Palais, près du Pont Neuf et qui servent aussi bien de rédacteurs, d'interprètes, de conciliateurs, de confesseurs, que de psychologues. Ce sont des travailleurs de la rue, sans statut, libres de tout contrôle. Ils possèdent un atout de taille, le « savoir-écrire », et une nombreuse clientèle. Seul lien direct entre le menu peuple illettré et le pouvoir central, leur utilité sociale est indéniable. Avec le papier, introduit en Occident par les Croisades, ils disposent d'un nouveau support peu coûteux qui attire un public toujours plus nombreux.

A la Renaissance, certains écrivains publics ont une bonne situation. Surtout ceux qui ont su développer des qualités rédactionnelles et une maîtrise de la langue. Certains se spécialisent et étendent leur domaine de compétences aux actes juridiques en plus des textes administratifs et commerciaux. Le XVIIe siècle est une période prospère pendant laquelle l’écrivain public rencontre une clientèle souvent aisée qui lui demande la rédaction de biographies familiales.

La Révolution et la période de trouble social qui l’accompagne vont marquer un coup d’arrêt presque fatal à la profession. Au XIXe siècle, l’organisation de l’administration napoléonienne redonne à la profession un coup de fouet salutaire en provoquant à nouveau une demande de la part des citoyens de toutes les classes sociales, de l’artisan au militaire.

A la fin du siècle, avec l'instauration de l'école obligatoire, chacun devient suffisamment lettré pour savoir écrire et la profession entame son déclin… mais elle n’a jamais réellement disparu et connaît actuellement une nouvelle « renaissance » en France…



Sources: Wikipedia
 




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